partager le théâtre

Comment incarner ce postulat que Cécile Backès a donné comme leitmotiv à la Comédie de Béthune? Comment parler (de) théâtre dans un bassin mimer en crise? Partant de ces questions, nous nous sommes demandés, existe-t-il encore des gestes culturels partager par tous? La photo, se prendre en photo, des portraits, des selfies, le jeu de la pose comme un jeu théâtrale de tous les jours…
Nous avons proposés à la Comédie que se soit des anonymes, des spectateurs, des habitants qui pourraient être porteurs des spectacles sur les visuels.

Avec ce protocole très simple: interprétez avec vos mains et votre visage d'accueillir un artiste, d'offrir un spectacle, bref de «partager le théâtre». Le jeu de la mise en espace graphique peut dévoiler le titre en voilant partiellement le visage. En tout cas il y a une intrigue qui s'installe entre l'énoncé du titre et celui qui le porte. La mise en espace peut tantôt théâtraliser le geste, tantôt garder une présence du monde, du quotidien, de l'espace partagé par les spectateurs.

un logo-signe fédérateur

Un problématique spécifique de la Comédie de Béthune est la coexistence de plusieurs termes pour désigner le centre dramatique national: le bâtiment emblématique porte le nom «Le Palace» et une deuxième salle ailleurs le «Studio Théâtre» pour un CDN qui se nomme «La Comédie».

Nous avons misé sur la présence architecturale forte du bâtiment rénové du Palace pour en extraire le signe que réfère aujourd'hui la Comédie avec ces différents lieux. Ce losange en noir qui fait allusion à la structure de la façade, enrichi par un prisme de couleur reflétant la diversité, des créations accueillies.
Un jeu de prisme qui peut s'autonomiser et permettre plusieurs écriture du logo-signe.

Pas d'actualité pour l'instant…