abreuvoir

Un jeu de couleur nuancé qui souligne la fluidité de l’architecture Françoise Joseph et David Aguilella-Cueco ont retrouvé une cinquantaine de couleurs employées à l’Abreuvoir par Émile Aillaud et l’artiste associé, Fabio Rieti.

Notre proposition s’appuie sur cette gamme d’origine. Nous reprenons une quarantaine de couleurs pour retrouver un nuancé, fin et riche, que les dernières rénovations ont drastiquement réduit à une dizaine de couleurs. Nous préconisons de retrouver la dominante de tons chauds, jaune-rose-orangé, pour les façades du Serpentins.

Les couleurs se succéderont d’un segment de Serpentin à l’autre de manière presque imperceptible, pour former un dégradé qui souligne la fluidité du geste architectural qui traverse le parc. La palette des rouges et marrons, plus soutenue, est utilisée en contraste dans le fond des loggias.
Face au Serpentin, les tours, rondes ou tripodes, font contraste avec une palette de bleus. Les dégradés de bleus vont des tons foncés vers les pastels à mesure qu’on approche du ciel.

Les petits tripodes seront composés d’un camaïeux de trois teintes. La composition générale part de la gamme chaude en proximité des serpentins et évolue vers la palette des mauves-bleus-violet au nord.
Pour chaque tripode, les enduits exposés au sud sont dans les couleurs claires du camaïeux et se déclinent vers les teintes plus affirmées au nord. Les entrées des serpentins seront marquées avec des ronds de tailles différentes dessinant un paysage et un rythme inscrit dans l’horizontalité des bâtiments. Sur les tours tripodes, ce marquage est assuré par un carré incliné.
Ces éléments aideront à l’identification des entrées.