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mots publics à Saint Blaise ici je suis ailleurs, Paris 2oo8, est la suite de «mots publics» 2oo7
Sur la surface monumentale de 5m sur 5m d’un immeuble, en une phrase, Malte Martin publie chaque semaine sa perception du quartier. Celle-ci suscite réactions et commentaires… Affichées la semaine suivante, sous forme de carte, où la topographie s’élève et fluctue autour d’ les en archipel, les différentes «réponses» y inscrivent des identités/déclarations insulaires. «ici je suis ailleurs» s’achève pendant la Nuit Blanche, dans le square des Cardeurs. Pour l’occasion, l’éclairage habituel est éteint et remplacé par 50 boules de lumière de 2m à 8cm de diamètre. Toutes pulsent doucement dans le noir une lumière blanche, de basse intensité. Le square respire ; animal, il possède un pouls. Une fumée s’échappe et emmitoufle de sa gaze des objets du quotidien. Grâce à des bandes sonores, boîtes aux lettres, buissons, poubelles exhalent phrases et vapeurs… Les personnes s’arrêtent, les cris d’enfants signent la découverte : des fasciae de sons, inaudibles un mètre plus loin, ponctuent le square de petites histoires. L’archipel se projette en alternance avec les phrases ; les paysages mouvants font chavirer les immeubles. Train de lettres se déplaçant sur les carrés pixels des fenêtres, la phrase chemine : «ici» s’écrit sur la façade, «je suis» s’allume au fond, sur les balcons. «ailleurs» apparaît sur la tour, à droite… cadavre exquis qui se renouvelle sans cesse. Est-ce la pensée de l’habitant ou celle du spectateur ? Avant que la pensée ne se fixe, les les flottent, respirent, hochant dans les courbes ondulantes des lignes topographiques…
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